La Colline aux Amis - Poème par Jo Mermet

Cet article a été publié le par josiane Mermet.

La Colline aux Amis
par Jo Mermet


La Colline aux Amis

Fuir, ne serait-ce qu'un seul instant,
Ces bruits de la ville assourdissants,
Qui nous brisent ou nous poussent
Lentement, lentement vers la folie douce.

Quitter ces néons, ces tintamarres infernaux,
Fruits de ce monde moderne, véritables fléaux,
Qui nous mènent doucement à la schizophrénie,
Prison de verre impalpable, aux parois dépolies.

Monter sur la colline, celle des vrais amis.
Emmener l'époux, la famille vers cette oasis.
Se confier tour à tour, nos tristesses,
Et libérés, chanter l'allégresse.

Prêter l'oreille aux langoureux trémolos,
Des oiseaux nichés à la cîme des ormeaux.
Eux aussi, se sont enfuis de la cité en folie,
Et sont venus couver dans ce vert paradis.

Ecouter la valse de leurs confidences,
Dont la musique enivre comme un encens.
Ils nous tendront alors ce rameau symbolique,
Pour écrire sur le livre d'or, nos secrets mélancoliques.

Eh là! Tu rêves! Tu divagues! Reviens sur terre!

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